Ce pourrait être le titre d'un roman de Tolstoï. Jean-Louis Murat a choisi de baptiser son album Le Moujik et sa femme du nom de la formation qui a enregistré ce disque. Après l'expérience étonnante (et électronique) de Muragostang, Jean-Louis Murat reprend goût aux choses plus naturelles. Un retour à la musique organique, et aux chansons pop à guitares.
On peut parier sur deux tubes instantanés dans cette nouvelle livraison avec d'une part l'histoire d'amour dans la veine traditionnelle du bonhomme et le très bluesy "Molly". Nostalgie sensuelle, susurrée dans un souffle, juste comme on aime. On pariera aussi sur l'étreinte immédiate de "Au-delà", avec son tempo nonchalant qui avance sur vous, racontant une drôle de rencontre, surnaturelle pour tout le monde. Sauf pour Murat... Puis il y a tout l'univers que sait bâtir et faire vivre comme personne notre Auvergnat favori ("Foule romaine", "Libellule"). Et ce n'est pas la moindre des consécrations de Murat que d'être identifiable aux premiers accords de guitare. Accords qu'il ralentit à souhait en creusant des tempos las, qui rampent comme de vieilles chansons de Neil Young ("Hombre", "Le Monde intérieur").
Chacun pourra juger ici combien Murat aime et joue des plaisirs simples avec son harmonica rudimentaire et sa guitare basique. Et si c'était ça sa musique, celle qu'il a au fond de lui ? --Valérie Dupouy
On peut parier sur deux tubes instantanés dans cette nouvelle livraison avec d'une part l'histoire d'amour dans la veine traditionnelle du bonhomme et le très bluesy "Molly". Nostalgie sensuelle, susurrée dans un souffle, juste comme on aime. On pariera aussi sur l'étreinte immédiate de "Au-delà", avec son tempo nonchalant qui avance sur vous, racontant une drôle de rencontre, surnaturelle pour tout le monde. Sauf pour Murat... Puis il y a tout l'univers que sait bâtir et faire vivre comme personne notre Auvergnat favori ("Foule romaine", "Libellule"). Et ce n'est pas la moindre des consécrations de Murat que d'être identifiable aux premiers accords de guitare. Accords qu'il ralentit à souhait en creusant des tempos las, qui rampent comme de vieilles chansons de Neil Young ("Hombre", "Le Monde intérieur").
Chacun pourra juger ici combien Murat aime et joue des plaisirs simples avec son harmonica rudimentaire et sa guitare basique. Et si c'était ça sa musique, celle qu'il a au fond de lui ? --Valérie Dupouy